Open de Caen

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Open de Caen. L'Allemand Michael Berrer rejoint le Breton Marc Gicquel en finale
Tennis lundi 15 novembre 2010


Il n'y aura pas de finale 100% française mardi soir en finale de l'Open de Caen. Après la qualification de Marc Gicquel, en début de soirée face à Arnaud Clément, c'est en effet l'Allemand Michael Perrer (50e au classement ATP) qui s'est qualifié pour la finale en dominant en trois sets le Montpelliérain Vincent Millot (6/2, 2/6, 6/3).

Victoire de Marco en finale de l'Open de Caen : 6-2 / 5-7 / 7-6

BRAVO MARCO

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Open de Caen. Tombeur d'Arnaud Clément en demi, le Briochin a dominé dans la douleur l'Allemand Berrer en finale (6-2, 5-7, 7-6). Il succède au palmarès à Paul-Henri Mathieu.

Comment s'étaient-ils qualifiés pour la finale ?

Aisément pour Marc Gicquel, dans la douleur pour l'Allemand Michael Berrer. Constamment dominé dans l'échange, Arnaud Clément a plié en deux manches face au Briochin (6-2, 7-5). Mené 5-3 dans le 2e set, l'Aixois a sauvé 4 balles de matches, recollé à 5 partout, avant de lâcher prise. « Marc se déplaçait super bien, je ne suis jamais parvenu à le déborder », regrettait Clément au sortir du court.

Dans l'autre demi-finale, Vincent Millot (170e mondial), révélation du tournoi, a longtemps tenu tête à Michael Berrer ( 52e mondial). Plus fort physiquement, l'Allemand a finalement eu le dernier mot au bout de la nuit (6-2, 2-6, 6-3).


La finale a-t-elle tenu ses promesses ?

Oui. Adepte de filière courte, le Breton a souvent débordé l'Allemand en deux coups de raquette. Brillant au service, impressionnant en coup droit, il a écoeuré un colosse plein de bonne volonté. Au point de s'offrir deux balles de match à 6-2, 5-4. Mais à ce moment-là, Berrer a trouvé les ressources pour inverser le cours du match. Combatif à souhait, il a cessé de reculer et pris le jeu à son compte. Dans le tie-break du 3e set, l'Allemand a rapidement pris les commandes (3-1) mais Gicquel, au courage et à l'envie, au talent aussi, a su inverser la tendance.

Le succès de Marc Gicquel est-il surprenant ?

Pas du tout. Le classement du Breton (150e à l'ATP) n'est absolument pas révélateur de son niveau de jeu actuel. Perturbé par une blessure à la cuisse, le garçon a été éloigné des courts durant 4 mois (il était 60e avant sa blessure) cette année. Après des mois de galère, de doutes - « J'ai pensé arrêter ma carrière » - Gicquel a retrouvé force et envie.

Son succès au Challenger de Rennes, début octobre, l'a convaincu de poursuivre une carrière entamée tardivement. « À 20 ans, je n'avais pas la motivation de partir sur le circuit, de voyager toutes les semaines, dit-il. J'avais ma vie d'étudiant, je jouais des tournois français, j'étais bien. Ce sont des copains qui m'ont poussé à me lancer sur les tournois ATP. Je ne le regrette pas. »

À Caen, Gicquel était simplement le joueur le plus en forme, le plus motivé sans doute. « On est peut-être un peu moins tendu ici, mais je suis là pour gagner, pas pour de l'exhibition », affirmait-il avant la finale. Il a tenu parole et impressionné.

Merci pour l'info Véro

Et bravo Marc !!!!! de bon augure pour la suite

J'ai pu voir jouer Michael Berrer et franchement il m'avait beaucoup impressionné . Marc a du sortir un gros match.
Bravo Marc